






L’adjointe à la maire de Paris en charge des espaces verts, de la nature et de la biodiversité, Pénélope Komites, présentera au prochain Conseil de Paris (29,30 juin et 1er juillet) le « permis de végétaliser » délivré par la ville de Paris. L’objectif de la mandature est de 100 hectares de toits, murs et façades végétalisés d’ici 2020, dont un tiers consacré à l’agriculture urbaine.
Pour atteindre l’objectif fixé par Anne Hidalgo de 100 hectares de toits, murs et façades végétalisés d’ici 2020 à Paris, dont un tiers consacré à l’agriculture urbaine, l’adjointe à la maire de Paris en charge des espaces verts, de la nature et de la biodiversité, Pénélope Komites, va présenter au prochain Conseil de Paris (29,30 juin et 1er juillet) le premier « permis de végétaliser ». L’élue avait annoncé ce projet en mai dernier, lors du colloque consacré à cette question de la nature sur le bâti, « Du vert à tous les étages », organisé à l’Hôtel-de-Ville.
« Avec ce permis, nous permettons aux Parisiens de participer au changement de modèle urbain pour un Paris plus végétal, à l’embellissement et à l’amélioration du cadre de vie, au pied de leur domicile ou de leur travail. Au-delà de favoriser la nature et la biodiversité en ville, ce permis contribuera aussi à créer du lien social en renforçant les échanges avec les autres, notamment ses voisins », a souligné Pénélope Komitès.
Délivrée par la Ville de Paris, sous un délai d’un mois, cette autorisation d’occupation du domaine public à titre gratuit portera sur une durée de 3 ans renouvelable tacitement. Elle doit faciliter les démarches des Parisiens, pour les inciter à devenir les « jardiniers de l’espace public parisien » et à végétaliser la capitale sous diverses formes : arbres fruitiers, murs, jardinières mobiles, keyholes, pieds d’arbre, potelets ou toute autre forme. La Ville de Paris leur fournira un kit de plantation comprenant de la terre végétale ainsi que des graines. En retour, les « citoyens-jardiniers » signeront une Charte de végétalisation, qui les engagera à utiliser des plantes locales et mellifères favorisant la biodiversité de Paris, à ne pas recourir à des pesticides et à veiller à l’esthétique et à l’entretien de leurs plantes et supports.
Source : http://www.lemoniteur.fr/