






Depuis ce matin plus de 1 300 tracteurs et 90 bus ont pris d’assaut la capitale. A leur bord, des agriculteurs en colère bien décidés à faire entendre leurs voix. Producteurs de lait, céréaliers, éleveurs bovins et porcins, tous se sont donnés rendez-vous sur la symbolique place de la Nation dans le 12e arrondissement. La raison de leur colère ? Des charges trop élevées, des revenus médiocres, face à une concurrence européenne déloyale. Alors qu’un sommet exceptionnel se tient aujourd’hui à Bruxelles, le premier ministre Manuel Valls promet une aide de 3 milliards d’euros répartis sur 3 ans pour faire (re)vivre l’agriculture française. Un secteur qui a grand besoin d’être réformé mais pas uniquement sur un plan national et en ne laissant pas « plein pouvoir » à l’agriculture dite de masse.